Les échanges virtuels, qui se sont déroulés sur quinze heures réparties sur un semestre, avaient pour objectif principal de permettre aux élèves de première année de BUT de s’investir dans un projet international et d’améliorer leur compétence en anglais. Cependant, ces échanges ont également nécessité une adaptation aux différences culturelles, à l’utilisation de la visioconférence et au décalage horaire.
Pour faciliter la communication avec leurs homologues américains, les étudiants ont utilisé divers moyens de communication, y compris les réseaux sociaux. Du côté américain, l’association Gazelle International a facilité la mise en relation dans le but de permettre aux étudiants de découvrir la culture d’un pays étranger.
La collaboration a également exigé des étudiants américains de s’adapter au niveau d’anglais de leurs homologues français et d’apprendre à parler plus lentement et adapter leur vocabulaire. Cette compétence sera utile dans leur future carrière de kinésithérapeutes lorsqu’ils interagiront avec des patients présentant des troubles cognitifs.
En fin de projet, les étudiants du GEII ont réalisé une présentation orale selon la méthode pecha kucha, qui consiste en un discours synchronisé avec des diapositives projetées rapidement. Ce format exigeant a nécessité des compétences d’éloquence, de narration, de rythme, de concision et de confiance en soi de la part des étudiants.